Pingouin N°16 (et Heure de la sirène de mars) – 8 mars 2018
Ce numéro qui tient aussi lieu d’« Heure de la sirène » (notre newsletter mensuelle qui parait chaque 1er mercredi du mois à l’heure où retentit la sirène), fait encore une large place à la mobilisation et aux propositions du CAC. Mais elle donne aussi quelques éclairages sur les événements, les actions ou les analyses qui nous permettent de situer l’action associative dans la perspective de la construction d’une société à finalité humaine. Pour lire ou relire l’ensemble de nos parutions, c’est ICI !
Éditorial
La première phase de la concertation des associations lancée par le Premier ministre le 9 novembre dernier vient de s’achever avec une réunion de conclusions le 27 février (voir ci-dessous). Du fait de sa liberté de parole, le Collectif a pu poser des questions qui étaient partagées par tous. De nombreuses propositions exprimées par le CAC ont fait consensus et ont été reprises dans les conclusions des groupes de travail, qu’il s’agisse de la nécessité d’un renforcement structurel des subventions aux associations, de l’inventaire des mesures liberticides pour les associations, de la mise en place du FDIC (« fonds pour une démocratie d’initiative citoyenne » proposé par Pas Sans Nous), ou de la création d’un dispositif d’aide aux associations en difficulté. Sur ces points et d’autres, les débats ont permis de développer des convergences avec les principaux réseaux, et notamment avec le Mouvement associatif et le RNMA (Réseau National des Maisons des Associations). Cependant, rien n’est gagné. Si le gouvernement a fait preuve d’écoute sur ces propositions, rien n’indique qu’il entende les revendications essentielles. Les premières réponses laissent penser que le gouvernement estime avoir répondu en accroissant de 25 millions d’euros le FDVA (Fonds pour le Développement de la Vie Associative). C’est pourquoi la mobilisation des associations reste nécessaire. Le CAC a aussi été écouté du fait des manifestations de l’automne contre l’arrêt des contrats aidés. Cette mobilisation doit cependant s’élargir à une réflexion sur l’avenir des associations et leur contribution à l’émergence d’une société à finalité humaine. Plusieurs initiatives sont prévues dans ce sens pour lancer des réflexions communes au niveau local au régional (voir plus loin). Pour continuer à agir, le CAC a besoin de votre adhésion, car son indépendance financière est nécessaire pour avoir une parole libre. Nous avons aussi besoin de votre participation aux discussions autour des nombreuses questions qui ont été soulevées. C’est pourquoi nous appelons à la constitution de petits groupes de personnes ressources autour de ces questions. La petite équipe de coordination actuelle ne suffira pas à la tâche et doit se démultiplier. Plus que jamais, le CAC réussira s’il devient un réseau pleinement participatif grâce à vous