Bientôt, ici, vous trouverez de nombreux exemples de difficultés rencontrées par les associations… mais aussi les solutions alternatives innovantes mises en place pour les dépasser !
Si vous souhaitez témoigner pour votre association et/ou nous transmettre un exemple que vous connaissez, pensez à nous contacter.
Exemples de fiches déjà réalisées
Les AMAP, lieux de convivialité, une autre relation à la terre et à la consommation | Une AMAP, ou Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne, regroupe des consommateurs autour d’un producteur local. Sur la base d’un contrat d’engagement durable, le producteur s’engage à fournir à ces consommateurs un «panier ». Le consommateur accepte de pré-financer la production et participe à la distribution des paniers. En moins de 10 ans, le nombre des AMAP s’est multiplié. On estime leur nombre à environ 1200. Dans un contexte d’industrialisation de l’agriculture, les AMAP œuvrent, à leur échelle, pour une relocalisation de la production et de la consommation. Elles contribuent à limiter le coût des transports et donc le réchauffement climatique, créent du lien social, permettent de consommer une agriculture saine, (biologique ou tendant vers le bio) et de retrouver un autre rapport à la terre et aux saisons. | 78220 | VIROFLAY |
REGAIN IDF, lutte contre l’illetrisme et éducation populaire | Regain propose des journées thématiques pour engager une réflexion sur ces sujets qui nous interrogent au sein de notre pratique et de nos relations sociales. C’est dans ce cadre que nous pouvons dire que nous participons aux objectifs de l’Education Populaire. | 75019 | PARIS |
Intermèdes Culture Robinson : Recréer du lien social dans les espaces collectifs à l’abandon | Au cœur d’un quartier populaire de la région parisienne, cette association réinvestit les espaces délaissés de la ville, pour des activités de convivialité, sociales et éducatives. Des jardins communautaires ont ainsi été crées, des lieux « à vivre et à produire » ; on plante, on soigne des légumes sur la friche, on partage tout âge mélangé ; les cultures maraîchères diversifient l’alimentation des familles, améliorée aussi par les acquis des ateliers de cuisine collective. Toutes les activités sont gratuites et inconditionnelles. | 91160 | LONJUMEAU |
Groupe de travail « repérage et mutualisation d’expériences porteuses d’alternatives »
Enjeux
Lors de la réunion inter réseaux du 3 octobre 2014, les participants ont insisté sur la nécessité de ne pas en rester à une vision défensive et revendicative de l’action du collectif, mais de développer une action permettant de montrer le sens et la portée des actions associatives, et leur contribution indispensable à la construction d’une société solidaire. Nous pouvons constater que toutes ensembles, ces actions tracent les contours d’une alternative globale.
Nous sommes aujourd’hui engagés dans une transformation du réseau dans un sens beaucoup plus participatif, faisant appel à l’initiative de tous ses membres. Dans cette perspective, la mutualisation des pratiques devient un axe majeur au niveau des groupes locaux.
Depuis le mois d’octobre, les menaces et les remises en cause se sont précisées, et tout laisse penser que l’aggravation des restrictions financières va se traduire pour de nombreuses associations par la nécessité de transformer leurs pratiques, non pas dans le sens d’une nouvelle gouvernance proche de celle des entreprises, mais dans le sens d’un approfondissement de leur contribution au bien commun et à l’intérêt général, en s’appuyant sur les pratiques existantes.
Outils
- Schéma de travail de ce groupe (raison, pourquoi, comment)
- Méthode pour rédiger une fiche (les conseils pour faire)
- Guide d’entretien (pour s’aider éventuellement)
- Fiche type commentée (le « modèle » type)
Objectifs
Le CAC a le projet d’organiser une mutualisation des expériences entre associations citoyennes, avec plusieurs objectifs :
- faire connaître à l’opinion, aux associations elles-mêmes la richesse et aux médias, la diversité et le sens du travail mené par les associations citoyennes ;
- participer à travail d’alerte en donnant une base factuelle aux messages du collectif ;
- mutualiser au niveau local les pratiques porteuses de coopération, de transformation sociale et d’autonomie[1], afin que les échanges du printemps des associations citoyennes 2015 s’appuient au maximum sur des exemples concrets de pratiques porteuses de sens et d’espoir ;
- montrer à travers des exemples que les modes de gestion participatifs s’appuyant sur les valeurs d’égalité, de liberté et de fraternité sont les plus efficaces pour agir dans l’intérêt général service du bien commun, et développer de nouvelles possibilités d’actions au cas où la situation empirerait.
Pour cela, nous constituons une équipe où plusieurs personnes s’engagent autour d’un programme de travail sur une certaine durée (six mois) afin de constituer un premier répertoire d’actions, et mobiliser les associations locales pour qu’elles démultiplient ce travail niveau des territoires.
[1] cette notion pouvant aller de l’indépendance totale à la recherche d’une utilisation optimale des financements publics par des modes de faire plus économes, en fonction de la nature des actions menées dans les différents domaines de l’action associative