Campagne « 1 jour, 1 asso, 1 alerte » pour préparer la mobilisation associative
Du 19 mai au 31 mai, retrouvez sur nos réseaux sociaux (Piaille/Mastodon, LinkedIn et Facebook) la campagne « 1 jour, 1 asso, 1 alerte » qui mettra à l’honneur un chiffre d’alerte proposé par une association (ou un réseau).
Si vous n’aviez pas encore conscience de la situation alarmante du secteur associatif, nous vous proposons un aperçu des différentes atteintes touchant les associations, aussi bien sur le versant des coupes budgétaires que celui des restrictions de ses libertés.
Il est plus que temps de nous mobiliser ! Le 1er juillet organisons la 1ère étape des Soulèvements Associatifs !!
Mercredi 28/5
La DGCA (Ministère de la Culture) a annoncé en janvier 2025 à la FNEIJMA (Fédération Nationale des Écoles d’influence Jazz et Musiques Actuelles) être dans l’obligation de baisser d’un tiers leur subvention accordée dans le cadre d’une convention annuelle. La FNEIJMA voit donc son budget amputé de 25000 € et n’a, à l’heure actuelle, aucune solution pour combler cette perte. Ce qui va avoir pour conséquence la suppression d’un poste au sein de l’équipe salariée, équipe déjà en sous-effectifs avec actuellement 3 personnes au lieu de 4.
Si votre association rencontre elle aussi des difficultés (baisse/ arrêt des financements publics, atteinte aux libertés associatives, perte d’activité, etc.) et qu’elle souhaite en témoigner dans le cadre de la campagne #1jour1asso1alerte, vous pouvez compléter ce formulaire.
Lundi 26/5
Chaque année, un centre social doit remplir en moyenne 80 dossiers (demandes et bilans de subvention, réponses aux appels à projet, etc.). Cela représente plus de la moitié du temps de travail des directions, au détriment du temps passé au contact des habitant⋅es et des équipes. Ce nombre illustre la surcharge administrative et l’émiettage des financements auxquels sont confrontées les structures.
Jour 5 – vendredi 23/5
– 50% de subvention du conseil départemental : Cette association d’éducation populaire située dans le Sud-Ouest qui souhaite rester anonyme nous informe subir en 2025 un désengagement du Conseil Départemental à hauteur de 50% de leur subvention 2024. Sachant que cette subvention avait déjà subi une baisse de 10% en 2024, cela les amène à devoir programmer deux licenciements économiques (1 courant 2025 et 1 second début 2026).
Jour 4 – jeudi 22/5
0€ de subvention : Depuis 2019 la Collective Fléchir le vide en avant (https://flechirlevide.com/) a produit 4 spectacles dont la création a été financée à 80% par des coproductions et des subventions. La Collective cherche depuis deux ans des financements pour produire un nouveau spectacle, en vain… Une compagnie qui ne crée plus est une compagnie qui meurt.
Jour 3 -mercredi 21/5
2 postes salariés sur 4 qui disparaissent : En ne soutenant plus le projet associatif d’Ingénieurs sans frontières, le gouvernement ampute le budget annuel de cette fédération d’associations étudiantes de 130 000€, soit 50% de son budget total. Ce sont 2 postes salariés sur 4 qui disparaîtront dans quelques semaines, et de nombreuses activités mises en péril (accompagnement des projets de solidarité internationale, implication des étudiant⋅es dans les dynamiques associatives, etc.)
Jour 2 – mardi 20/5
40% : L’association Fine Mouche (https://finemouche.fr/), qui accompagne spectacles et compagnies dans le secteur des arts de rue, rencontre de plus en plus de difficultés à programmer des spectacles. En 2024, c’était déjà 40% de spectacles programmés en moins. Cette année, c’est aussi 40% en moins sur la tourné d’été. Si les spectacles sont moins vus, ils risquent de vivre moins longtemps ! Les intermittences sont en danger !
Jour 1 – lundi 19/5
20 430 € : c’est le montant annuel du financement lié à l’agrément EVARS (Espace de Vie Affective, Relationnelle et Sexuelle) que la Préfecture de Corrèze refuse de renouveler, alors que le Planning familial de Corrèze est agréé jusqu’en 2031. Sans ce financement, le Planning familial ne peut plus assurer des missions pourtant essentielles auprès d’une population majoritairement rurale et éloignée des lieux de prise en charge en matière de santé sexuelle et de violences.