Catégorie: Observations des évolutions du monde associatif
Les rdv de fin août et la rentrée 2022
Nous étions, fin août 2022
- Sur les AMFiS d’été de La France insoumise au Palais des Congrès Sud Rhône-Alpes, à proximité de Valence (Drôme, du jeudi 25 au dim 28 août) pour un stand + la conférence du vendredi 26/8 à 10h Salle Anne-J Théroigne « Engagement associatif, engagement politique : quel avenir en commun ? » – Lire ici l’intervention de Marianne Langlet du CAC
- Sur les journées d’été des savoirs engagés et reliés à Lyon les (organisés par un collectif national d’associations engagées dans la coopération entre recherches et mouvements sociaux pour la transition écologique et solidaire) du sam 27 au lun 29 août
Notez bien le rdv essentiel du 10 sept : présentation de notre observatoire de la marchandisation
Nous lançons notre Observatoire Citoyen de la Marchandisation de l’Action Associative (OCMAA de son petit surnom) à la fête de l’Huma le samedi 10 septembre ! Nous vous attendrons de 13h à 14h dans le village « territoires solidaires » afin d’assurer ce démarrage à six voix par six membres de l’observatoire.
- Lire ICI les précisions sur la raison d’être de cet observatoire.
Attention, en 2022 la Fête de l’Humanité change de site (fini le 93 et la Courneuve) pour se dérouler du 9 au 11 septembre au cœur de l’Essonne (91) sur l’ancienne base aérienne 217 au Plessis-Pâté (vers Brétigny-sur-Orge).
« L’association, un creuset politique »
« Pour nous au CAC, l’association est politique… » Voici comment commence l’intervention prononcée par Marianne Langlet invitée aux Amfis 2022 à Valence au débat mené avec le député LFI, Carlos Martens Bilongo et l’ancien président du Secours populaire, Richard Béninger, intitulé : « Engagements associatifs, engagements politiques, quel avenir en commun ? » Politique, c’est à dire ? Voici le texte du débat, n’hésitez-pas à nous faire vos retours !
« Pour nous, l’association est politique. Nous, c’est le Collectif des associations citoyennes : 2.500 associations dont 150 réseaux nationaux qui se reconnaissent dans une vision commune du monde associatif et défendent l’importance du fait associatif pour une démocratie.
Pour nous, les associations sont politiques, elles sont partie prenante de la vie de la cité, elles sont des lieux d’émancipation, de débat, d’éducation populaire, de confrontations et de partages, de lutte collective, de création de droits et de savoirs issus de l’expérience et à ce titre des lieux citoyens de création politique, des creusets pour expérimenter de futures politiques publiques.
S’il ne fallait prendre qu’un seul exemple parmi de nombreux autres, nous pourrions prendre celui de la proposition de sécurité sociale de l’alimentation portée depuis plusieurs années par un collectif qui réunit acteurs associatifs et chercheurs.
C’est une proposition solide d’alternative à notre système d’aide alimentaire actuelle qui est non seulement très stigmatisant et avec des systèmes de contrôle souvent dégradant mais permet également au système agro-industriel d’écouler sa surproduction, voire de la rendre rentable puisque le surplus qu’elle donne à l’aide alimentaire lui permet de défiscaliser à hauteur de 60% de la valeur du don.
Le travail social entre Kairos et Chronos – question du rapport au temps
ublié trois fois par an) interroge les phénomènes et pratiques culturels et les manières dont ils nourrissent ou non la démocratie. Chaque numéro embrasse un thème précis, autour duquel s’expriment des voix diverses et met à l’honneur le travail d’un artiste.
Entre Kairos et Chronos (article de Marianne Langlet) : « Le travail social s’écartèle entre deux injonctions contraires : d’un côté la nécessité de la prévention qui nécessite un temps long, et de l’autre l’accélération impulsée par les logiques gestionnaires issues du secteur privé qui pressurisent le temps parfois jusqu’à la maltraitance… » Lire l’article ICI
Parcours Emploi Compétence : une nouvelle fragilisation brutale du travail associatif
Communiqué de presse – 29 mars 2022
consultez notre dossier complet
Nouvelle fragilisation brutale du travail associatif
Mauvaise surprise ! Lors des renouvellements des Parcours Emploi Compétences (PEC), les associations découvrent, sans aucune consultation préalable, que les règles ont changé.
Signe d’un profond mépris tant pour les associations employeuses que pour les personnes engagées via ces contrats qui subissent une rupture abrupte de leur parcours.
Le quinquennat, marqué à ses débuts par la fin des contrats aidés, finira par un nouveau coup de canif à la politique de l’emploi associative.
Un nouvel arrêté publié le 22 février[1] en Ile-de-France stipule que désormais tous les renouvellements seront limités à 6 mois. Le maximum des durées de contrat tombe à 16 mois, 10 mois de prise en charge initiale et 6 mois de renouvellement. Dans le précédent arrêté de janvier 2021 le renouvellement allait jusqu’à 24 mois, une différence de taille ! Cette décision vide de tout son sens la démarche d’insertion et de formation en principe attachée à ces contrats.
1ères rencontres nationales de l’éducation populaire [Poitiers mars]
Les premières Rencontres nationales de l’Éducation Populaire à Poitiers
Le CAC a participé à ces premières rencontre nationale du 17 au 19 mars 2022 organisées conjointement par le CNAJEP et la ville de Poitiers ainsi que l’AMF et ARF, un moment important de partage, de réflexion, de co-élaboration, de priorisations collectives autour d’Éducation Populaire, par ses acteurs & actrices…. une éducation qui se revendique et s’affirme essentielle et d’une grande actualité !
Événement avec son lot de frustrations inhérentes à ces temps qui regroupent nombre de réseaux, associations, militant.es car élaborer en 1 jour 1/2 les préconisations « les plus urgentes » pour une politique publique de l’éducation populaire puis les voter au pas de course lors de l’AG finale ne fut pas une mince affaire !! Et les soumettre dans la foulée aux 7 représentant.es des candidat.es aux présidentielles non plus… Mais qu’on se rassure, les autres préconisations aussi très importantes (sur les droits culturels, le numérique libre…) serviront aussi pour un travail à plus longue haleine autour d’une charte d’engagement sectorielle comme on peut l’apprendre en lisant l’interview réalisée par François Bernard auprès de la déléguée générale du Cnajep, Audrey Baudeau. Et l’abrogation du contrat d’engagement républicain fait bien parti des 5 mesures les plus urgentes !
1. Les 5 préconisations urgentes pour une politique publique de l’éducation populaire (votées lors l’assemblée générale des Rencontres nationales de l’Éducation populaire, le samedi 19 mars 2022, à Poitiers)
2. La vidéo de la séance publique d’interpellation
3. L’interview d’Audrey Baudeau du CNAJEP réalisée quelques jours avant par un membre du CAC qui explique bien les tenants et aboutissants de ces rencontres
4. La page du site dédié aux rencontres avec certaines séances à revoir en vidéo