Catégorie: Participation des associations à l’action publique
RETRAITES : une réforme qui pénalise durement les assos…
COMMUNIQUE – le 1er mars 2023
RETRAITES : UNE REFORME QUI PÉNALISE DUREMENT LES ASSOCIATIONS, LEURS BéNéVOLES ET SALARIé.ES
Le Collectif des associations citoyennes s’associe aux organisations syndicales professionnelles et de jeunesse qui mènent leurs actions d’information et de conviction pour élargir encore le mouvement social.
Le 7 mars doit être une véritable journée morte dans les associations, comme dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études, les transports…
Travail associatif, c’est le salariat atypique qui est typique
Les 1,8 millions de salarié.es du secteur associatif représentent 7,1 % de l’emploi (privé et public confondus). 68 % sont des femmes, 36 % travaillent à temps partiel et 53 % seulement sont en CDI… Exposés au risque de carrière incomplète, ces salarié.es sont durement touchés par l’allongement du nombre de trimestre et le recul de l’âge de départ à 64 ans. Dans le domaine de l’action sociale, humanitaire et caritative qui représente 30 % des emplois associatifs, ce sont des salarié.es aux conditions précaires qui exercent auprès des personnes les plus fragiles.
8 mars, « toutes ensemble », à l’appel des associations et mouvements féministes
« Le gouvernement s’attaque de nouveau et frontalement aux femmes avec une réforme des retraites, qui va les percuter de plein fouet. Au cœur de la lutte contre cette réforme, le 8 mars est l’occasion de mettre sur le devant de la scène la situation et les revendications des femmes et d’amplifier la mobilisation… Faisons du 8 mars 2023 celui du retrait de cette nouvelle réforme de régression sociale majeure. Ensemble, nous gagnerons ! » (Appel sur grevefeministe.fr).
Les rdv de fin août et la rentrée 2022
Nous étions, fin août 2022
- Sur les AMFiS d’été de La France insoumise au Palais des Congrès Sud Rhône-Alpes, à proximité de Valence (Drôme, du jeudi 25 au dim 28 août) pour un stand + la conférence du vendredi 26/8 à 10h Salle Anne-J Théroigne « Engagement associatif, engagement politique : quel avenir en commun ? » – Lire ici l’intervention de Marianne Langlet du CAC
- Sur les journées d’été des savoirs engagés et reliés à Lyon les (organisés par un collectif national d’associations engagées dans la coopération entre recherches et mouvements sociaux pour la transition écologique et solidaire) du sam 27 au lun 29 août
Notez bien le rdv essentiel du 10 sept : présentation de notre observatoire de la marchandisation
Nous lançons notre Observatoire Citoyen de la Marchandisation de l’Action Associative (OCMAA de son petit surnom) à la fête de l’Huma le samedi 10 septembre ! Nous vous attendrons de 13h à 14h dans le village « territoires solidaires » afin d’assurer ce démarrage à six voix par six membres de l’observatoire.
- Lire ICI les précisions sur la raison d’être de cet observatoire.
Attention, en 2022 la Fête de l’Humanité change de site (fini le 93 et la Courneuve) pour se dérouler du 9 au 11 septembre au cœur de l’Essonne (91) sur l’ancienne base aérienne 217 au Plessis-Pâté (vers Brétigny-sur-Orge).
Député.e.s : abrogerez-vous la loi séparatisme et le contrat d’engagement républicain ?
Adresse aux nouveaux député.e.s : abrogerez-vous la loi séparatisme et le contrat d’engagement républicain afin de restaurer les libertés associatives ?
Ce lundi 18 juillet 2022, une quarantaine d’associations (dont le CAC), de fédérations et de syndicats ont écrit un courrier collectif aux nouveaux députés pour leur demander l’abrogation de la loi séparatisme et du contrat d’engagement républicain.
Depuis 1901, la liberté d’association constitue l’un des piliers essentiels de notre pacte républicain. Après vingt années de débats parlementaires, menés notamment par Waldeck-Rousseau, les députés de la IIIe République ont défini un cadre législatif instaurant une relation de confiance entre les autorités publiques et les citoyens décidant de s’organiser librement en association afin de poursuivre collectivement un but commun, un « objet », tantôt politique, culturel, sportif ou tout cela à la fois.
Cette liberté d’association s’adossait aux autres grandes libertés républicaines concédées à cette époque : la liberté d’expression, d’opinion, de réunion et de manifestation également protégées par notre Constitution. C’est précisément ce cadre qui a été abîmé lors de la dernière législature, dans un contexte de prolifération de lois liberticides affirmant une tendance autoritaire et sécuritaire. Le sens des relations entre associations et pouvoirs publics a été profondément inversé : dorénavant la défiance domine. À l’heure où les immenses défis écologiques et sociaux demandent l’engagement de toutes les forces citoyennes, cette situation nous semble extrêmement délétère et l’une des tâches les plus urgentes est d’y remédier.
Élections législatives : un choix de société [communiqué]
5 ENJEUX POUR UNE SOCIÉTÉ DÉMOCRATIQUE, SOLIDAIRE ET ÉCOLOGIQUE
Communiqué du 14 juin 2022 – Version PDF ICI
Les associations citoyennes contribuent par leurs actions à penser et mettre en œuvre un monde solidaire, écologique, privilégiant la coopération. Elles défendent les droits des personnes et s’inscrivent dans une démocratie du quotidien. Par la diversité de leurs espaces d’engagement, par leur présence sur l’ensemble du territoire, elles sont la société de demain.
Elles ne sauraient être considérées comme des prestataires de services, réduites à un simple rôle d’actrices de terrain apportant des solutions locales aux inégalités sociales, aux enjeux climatiques, à la réparation des maux de la société. Leur liberté d’expression, de création, d’action, ne saurait être limitée par des politiques injonctives ne prenant en compte ni la richesse des savoirs associatifs construits au cours de plusieurs décennies, ni le regard qu’elles portent pour l’avenir.
Les relations qu’elles entretiennent avec les élu.es de la nation pour la mise en œuvre des politiques publiques sont essentielles. A la veille du second tour des élections législatives de 2022, le Collectif des Associations Citoyennes demande aux candidats et candidates un engagement précis sur 5 points, permettant de redonner du sens à l’engagement des acteurs associatifs :
1/ La mise en œuvre des propositions sociales, écologiques, économiques, pour une société démocratique des 32 mouvements constituant le Collectif pour la Transition Citoyenne, telles que figurant dans le pacte pour les législatives.
2/ Le retrait du Contrat d’Engagement Républicain qui fait peser une menace réelle sur la liberté des associations à s’exprimer et à agir, ainsi que sur la responsabilité des dirigeants associatifs.
3/ Le rétablissement d’un pacte de confiance dans le cadre de la Charte des Engagements Réciproques entre État, Élu.es territoriaux et Associations. L’Éducation populaire doit retrouver place dans la dénomination d’un ministère compétent.
4/ L’instauration d’un socle de sérénité par l’abandon des multiples procédures d’appel à projet, de marchandisation, d’instrumentalisation et de mise en concurrence avec le secteur lucratif et par un vrai plan de soutien massif à l’emploi associatif.
5/ La définition partagée avec les acteurs associatifs, d’une politique jeunesse pour l’ensemble du territoire, et le retrait du Service National Universel qui ne peut constituer une réponse éducative.
Nous appelons les électeurs et électrices à voter et faire voter pour les seuls candidats et candidates soutenant ces propositions et s’engageant à prendre en compte les multiples propositions portées par les acteurs associatifs, pour les droits humains et culturels, pour la justice sociale, pour un monde écologiquement viable.
Le Collectif des associations citoyennes
Retrouvez ici notre compilation des multiples interpellations associatives adressées aux candidat.es aux élections législatives de 2022 (et si vous en avez d’autres à ajouter faites nous un mail : contact[arobase]associations-citoyennes.net )
Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administré·es
Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administré·es
Le CAC, avec 300 organisations, signe ce manifeste qui affirme que :
« La dématérialisation des démarches administratives, si elle peut les simplifier pour de nombreuses personnes, peut aussi être une source majeure d’entrave à l’accès aux droits pour d’autres : La Cimade et 300 organisations agissant en solidarité avec les personnes, françaises ou étrangères, en situation de précarité, co-signataires du Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administréEs, dénoncent cette dérive. »
Nos organisations appellent les pouvoirs publics à remettre ces principes au cœur de l’organisation des administrations. L’accueil physique ne saurait être réservé à celles et ceux ayant réussi à franchir le mur numérique. Nous exigeons un service public humain et ouvert à ses administréEs, qui fonctionne pour toutes et tous et ne sacrifie personne !
Le 22 février 2022
Le manifeste en question
Le site de la Cimade où retrouver l’article
- Pour aller plus loin :